Lucas Pavshenko née le 22 novembre 2001 avait grandi dans les ruelles sombres et silencieuses de Brateyevo, une zone déchue de Moscou où la criminalité régnait en maître. Son père, un ancien militaire devenu mercenaire, lui avait transmis un amour implacable de la violence et de l'indépendance. Dès son jeune âge, Lucas avait appris à se battre seul, à s'imposer dans un monde où personne n’était prêt à tendre la main. La rue était son école, les combats, son langage.

Mais ce qui distinguait Lucas des autres, c’était son absence totale d’empathie. Ses yeux, glacés et sans âme, reflétaient un vide abyssal, comme si tout ce qui comptait pour lui, c’était la confrontation, la domination. Il n’avait pas d’amis, pas de famille proche. Seul son grand frère, Nicolay Pavshenko , un homme aussi dangereux que lui, semblait capable de comprendre sa nature sauvage. Ensemble, ils avaient multiplié les braquages, toujours méthodiques, toujours violents. Les braquages de banques ou de mairies étaient leur spécialité : des cibles symboliques, là où le pouvoir se jouait, là où les règles pouvaient être brisées.

Mais au fil des années, Lucas commença à se distancer de son frère, lassé de sa volonté de toujours garder un pied dans l’ombre du système. Lui, il voulait être seul, loup solitaire, chasseur indépendant. Il s’en alla à Rockfort City, une métropole en plein essor où il pourrait se réinventer, loin des fantômes de son passé. Là-bas, il ne s’associait avec personne. Il faisait le coup seul, au pompe, de manière brute, rapide et efficace.

Le braquage de la mairie de Rockfort fut un de ses chefs-d’œuvre : une attaque rapide, un carnage contrôlé, puis il disparut dans la nuit, sans laisser de trace. Tout le monde savait que c’était lui, mais personne ne pouvait jamais le retrouver. Son nom faisait frémir la ville, et dans les ruelles sombres de Rockfort, les rumeurs parlaient d'un psychopathe solitaire, un tueur sans foi ni loi qui ne reculait devant rien.

Lucas Pavshenko était devenu une légende urbaine. Mais lui, il ne cherchait que la prochaine bataille. Toujours seul. Toujours prêt à détruire ceux qui croisaient son chemin.